Crux parle de Sunny Yang, un ex-policier de Chine qui a émigré aux États-Unis après la répression de la place Tiananmen en 1989. C’est par hasard qu’il y découvre l’escalade, pour laquelle il s’avère avoir de fortes aptitudes. La vie les mène lui et sa femme à Red River Gorge, où il fait son trou et devient un véritable local.
À quelques détails près, une histoire banale de grimpeur, fort ou pas d’ailleurs. Mais la banalité ne voulut plus de lui, comme il arrive parfois, et lors d’un jogging un camion le percute : chauffeuse en train de texter sur petite route… 64h de coma plus tard, il se réveille, paralysé des pieds à la tête.
Le film parle de ce qu’on ne veut pas voir ni entendre, l’accident con, la mort, le handicap, la lutte, la redéfinition du succès et bien sûr l’amour, qui consiste entre autres à regarder ensemble dans une même direction. Comme quoi les crux de grimpe sont finalement de la gnognote. Émotifs, ne pas s’abstenir.
Sunny Yang used to be a policeman in China, but emigrated to the USA after the Tiananmen Square disaster, in 1989. There, it is by chance that he discovers climbing, for which he soon finds out he is rather gifted. Then, life leads him and his wife to Red River Gorge, where he makes his nest and becomes an integral part of the local climbing community.
Beyond a few biographical details, the banal story of many a climber, be they strong or not. But one day banality stopped caring for him, as it sometimes happens, and during a run a truck hit him: the driver was texting, on a small road… 64 hours of coma later, Sunny wakes up, paralysed from head to toe.
Crux touches on what we don’t want to see nor hear, the stupid accident, death, handicap, fighting to do the simplest things again, how success must be redefined and of course love, which among other things consists in looking together in the same direction. This film goes to show that climbing cruxes are, in the end, rather easy. Tear-shedders, do not pass this opportunity.
Crédit photo: capture d’écran du film