Comme un poisson (dans l’eau), Toru Nakajima libérait le 1er avril 2022 la nouvelle version d’un bloc libéré en 2009 par Dai Koyamada, au Japon. Après plusieurs casses de prises, l’avis général s’accordait pour dire que le bloc était devenu impossible: une “réglette” minuscule et fuyante se tenait maintenant là où une prise gérable permettait autrefois un grand span à gauche.
Mais à l’impossible Toru n’est pas tenu. Le plus amusant est qu’il ne s’agissait pour le grimpeur que d’un side project, voire un projet de chauffe en vue de son voyage pour la Finlande et son siège de “Burden of Dreams”, le premier 9A del mundo.
Il lui aura fallu 13 jours (au bout de 10 il s’est quand même dit que la ligne était difficile) pour enchainer “Epitaph”. Vous apprécierez cette tenue de réglette-aplat de Minipouce, et la tension pour sécuriser le span qui suit-surréel.
Photo de Toru Nakajima
Like a fish, Toru released on the 1st of April 2022 the new version of a boulder released in 2009 by Dai Koyamada, in Japan. After several holds broke, the general consensus was that the block had become impossible: a tiny, slippery “crimp” now stood where a manageable hold once allowed a large span to the left.
But Toru would not let the impossible rest. The funny thing is that for the climber it was only a side project, or even a warm-up for his upcoming trip to Finland and his siege of “Burden of Dreams”, the first 9A del mundo.
It took him 13 days (after 10 he said to himself that the line was difficult) to free the new “Epitaph”. You will appreciate the micro-awful hold he manages to optimise, as well as the tension to secure the span which follows – surreal.
Picture by Toru Nakajima