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Big Wall Suisse / Swiss

Clip : Cedric Lachat, WoGü

  • 03/09/2020

Cédric Lachat revient sur “WoGü”, avec un beau clip à la clé

“Après les Gastlosen, le Wendenstöcke, Lauterbrunnen et l’Eiger, le Rätikon était le dernier massif de mon projet de film de “Swissway to Heaven” afin de me frotter à la légendaire voie “Wogü”.

J’ai choisi cette ligne parce qu’elle me semblait difficile et qu’elle représentait un vrai challenge pour moi. Mais avant tout “Wogü” a une vraie histoire et cela qui m’intéressait pour la réalisation de mon film. Beat Kammerlander l’a ouverte en 1997 et franchement, équiper une grande voie si difficile du bas à l’époque m’impressionne totalement. En grimpant dedans, je m’en suis encore plus rendu compte et mon admiration pour le travail de Beat n’a fait que s’agrandir.

Dans le film Swissway to Heaven je voulais que des légendes racontent l’équipement et l’esprit de l’époque. Beat était donc la personne parfaite pour nous raconter l’histoire du Rätikon et l’équipement de “Wogü” mais on retrouvera tout cela dans le film.

Pour réaliser des projets comme cela il faut être accompagné d’un binôme parfait, d’un ami proche. En paroi lors d’un tournage dans une voie si difficile on passe par pleins de émotions comme la joie, la motivation, le rire, l’envie de réussite mais aussi  la tristesse, la peur, la douleur, le doute, la fatigue. Toutes ces étapes se traversent en équipe et c’est pour cette raison que l’on vit tous ensemble des moments vraiment forts et inoubliables. Des amis comme Melissa le Nevé, Fabien Dugit, Tobias Suter m’ont accompagné pour la réalisation des tournages et l’ascension des ces différentes voies.

Pour de cette dernière étape, la locale des lieux m’a accompagnée. Et oui c’est ma super ex Nina Caprez. Malgré notre passé de couple et une séparation, une chose est certaine, c’est qu’on forme un binôme parfait pour la réalisation et réussite d’un tel projet. Les images en sont la preuve.

Évidement rien ne serait possible sans une équipe de tournage parfaite. Il faut des personnes qui sois avant tout des amis, ensuite ils doivent être irréprochables sur corde fixe en parois et compétant derrière leurs instruments vidéo. Donc les machines de tournage du projet étaient l’équipe de 5 éléments productions (Julien Christe et Léonard Berner, Guillaume Broust et Mathieu Rivoire). J’en dirai pas plus… Rendez-vous dans 6 mois dans les salles de festival !

Maintenant que tout cela est fini, je me repose. Malheureusement lors du tournage de “Wogü” j’étais blessé et je n’avais pas d’autre choix que de finir malgré la douleur. Entre médecin, médicament et souffrance tous les jours, j’ai réussi à boucler le projet. Bilan Déchirure d’un tendon et inflammation chronique. Finalement c’est assez grave mais je suis bien pris en charge. Mais repos encore un moment pour me remettre sur pied. Peut-être que cela va prendre du temps. Mais entre mon 9b et deux trois projets de grande voie à finir, j’ai encore des trucs à faire avant que ma carrière s’arrête. Affaire à suivre…”

Cédric Lachat, septembre 2020

Cédric Lachat talks about “WoGü” with a nice trailer out!

After the Gastlosen, the Wendenstöcke, Lauterbrunnen and Eiger, the Rätikon was the last place in my film project “Swissway to Heaven” to tackle the legendary route, “Wogü”.
I chose this line because it seemed difficult and it was challenging for me. But above all, “Wogü” has a real story which interested me for the making of my film. Beat Kammerlander opened it in 1997, and bolting such a difficult multi-pitch route from the bottom at this time totally impressed me. Climbing on it made me realize this thing even more and my admiration for Beat’s work only grew. In the film Swissway to Heaven I wanted legends to tell about the bolting and the spirit of the 90’s. Beat was therefore the perfect person to tell us the story of the Rätikon and the bolting of “Wogü”, we will find it all the stuff in the film.

To carry out projects like this, you need to be joined by a perfect pair, a close friend. On the wall during a shoot in such a difficult route, we go through a lot of emotions such as joy, motivation, laughter, the desire for success but also sadness, fear, pain, doubt, fatigue. All these emotions were shared as a team and that is why we all experienced truly strong and unforgettable moments together. Friends like Melissa le Nevé, Fabien Dugit, Tobias Suter accompanied me for the realization of the shoots and the ascension of these different routes.

For this last step, the local person accompanied me. And yes that’s my super ex Nina Caprez. Despite our past as a couple and a separation, one thing is certain, it is that we form a perfect pair for the realization and success of such a project. The pictures are proof of that.
Obviously nothing would be possible without a perfect film crew. You need people who are first and foremost friends, then they must be irreproachable on a fixed rope on the walls and competent behind their lenses. So the filming machines for the project were the team of 5 production Elements (Julien Christe, Léonard Berner, Guillaume Broust and Mathieu Rivoire). I won’t say more … See you in 6 months in the film festivals!

Now that this is all over, I am resting. Unfortunately during the filming of “Wogü” I was injured and had no choice but to finish despite the pain. Between doctor, medicine and suffering every day, I managed to complete the project. Assessment Torn tendon and chronic inflammation. It’s quite serious, but I’m well taken care of. But still resting a moment to get back in shape. Maybe it will take some time. But between my 9b project and two or three multi-pitch projects to finish, I still have things to do before my career ends. To be continued …

Cédric Lachat, September 2020

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