(English below)
L’été dernier, l’Access Fund publiait un article exposant 4 signaux d’alerte, signes de dégradation de l‘environnement autour des secteurs de grimpe. Un sujet important est ici abordé, souvent éludé : l’impact du grimpeur et de la fréquentation sur son environnement et, de manière plus générale, comment s’inscrit ce dernier dans son espace d’évolution. Notez qu’au Yosemite depuis ce vendredi, il faudra des permis d’accès au site pour les ascensions de plusieurs jours afin de restreindre l’affluence grandissante suite à la notoriété des lieux et ainsi de tenter de limiter la prolifération des déchets. Au-delà de la cause environnementale, la curiosité de la communauté envers l’histoire des sites naturels et des itinéraires, les acteurs et topos locaux ou autres éléments culturels représentent le ciment inhérent à la pratique de l’escalade en milieu naturel : on pourrait l’appeler « la culture falaise ».
Rabâchées depuis des années à travers différents organismes et actions, la préservation de l’environnement et la prise en compte du contexte lié à la pratique en milieu naturel ne devraient pas être une priorité de tout grimpeur porté sur l’outdoor, quelque chose inscrit dans son éducation, ses valeurs, son ADN ?
Nous constatons que les années passant, ce sujet primordial devient de plus en plus insignifiant alors qu’il devrait être une préoccupation majeure et centrale, un pré-requis à nos actions et à notre pratique. Sans nous exclure du lot, nous partageons un constat porteur d’inquiétudes.
L’escalade outdoor devenu produit de consommation, mais une consommation axée exclusivement sur du plaisir personnel.
Une publication et une image d’escalade en milieu naturel nous amènent à rêver. Les marques l’ont particulièrement bien intégré et l’utilisent abondamment dans leur communication, y compris dans des publicités de mass media. Dans le milieu de l’escalade, les pratiquants les plus doués sont endorsés et les exploits des grimpeurs pros soutenus. Le grand public dont nous faisons partie vit au rythme des réalisations de ses idoles du rocher. À notre tour de nous rendre en milieu naturel le week-end et de pratiquer, cherchant à imiter les démarches de nos champions, à rentabiliser une journée par une croix, une sortie, une course… à profiter un max à travers l’escalade, bref à consommer de la pratique souvent dans une vision très individualiste et égocentrée où seuls nos plaisirs singuliers et la satisfaction afférente priment. Il est désormais assez courant de croiser des cordées qui ne saluent pas les autres grimpeurs présents en arrivant à la falaise, qui n’ont pour connaissance des lieux que les passages qu’ils cherchent à gravir, voire qui grimpent uniquement sur les dégaines en place laissées dans les voies dures surplombantes. Quant aux problématiques inhérentes à l’espace de pratique comme l’état de l’équipement, la question de son subventionnement, la saleté ou le caractère bruyant du pied de voies, l’existence d’acteurs locaux qui ont œuvré pour notre bien-être, l’histoire et la construction de la renommée du site… On n’en a que faire! Est-ce un problème d’éducation ? Pas forcément… C’est aussi une question de mentalité : il s’agit de consommer coûte que coûte et de prendre du plaisir en pleine nature dans une logique hédoniste et assez individualiste. À chaque bonne fenêtre météo, nous sortons en horde sur les secteurs à la mode souvent mis sous le feu des projecteurs par des réalisations extrêmes et nous consommons du caillou sans nous poser de questions, comme certains poussent leur caddie dans les galeries des centres commerciaux le samedi après-midi. L’esprit de cordée et la fraternité au pied des sites tend à se perdre au profit d’une massification et d’une logique de consommation très insouciante autour de sa pratique. La notion de partage des années 80 s’est progressivement estompée. Alors soit, il est plus facile de voyager loin et nous sommes bien plus nombreux à grimper qu’avant, et aussi surement plus nombreux à vivre en zone urbaine où les codes du vivre ensemble en pleine nature sont moins intégrés, mais le côté grégaire de notre activité autour de valeurs communes et du respect de notre espace de pratique tend à s’effriter, même si le tableau n’est jamais si noir qu’on le pense.
Une consommation escalade outdoor toujours tournée vers la culture du moins cher.
Pourquoi dormir à l’arrache et faire risquer une interdiction quand nous avons les moyens de prendre un hébergement ou d’aller au camping à côté de nos spots préférés ? Pourquoi gratter des infos parcellaires sur la falaise squattée sans en acheter le topo ? Pourquoi rarement donner un coup de pouce financier ou bénévole à des organismes qui s’impliquent dans la gestion de nos sites naturels préférés, nous permettant ainsi de pérenniser notre pratique dans le futur ? Pourquoi ne pas passer une journée de repos à ramasser des déchets et entretenir nos sites de pratique qu’on fréquente assidument tous les week-ends? La consommation escalade est résolument spéciale. D’un côté la plupart d’entre nous sommes capables de débourser des centaines d’euros pour des vêtements de grimpe dernier cri, le nec plus ultra du matos, des aliments bio, un abonnement en salle privée, le burger et la bière qui va avec, des outils d’entrainement parmi les plus pointus… D’un autre côté nous ne faisons pas réellement tourner l’économie locale lors de notre présence dans les milieux naturels, et de manière générale nous donnons très peu de nos pouvoir d’achat, temps libre et énergie pour protéger notre environnement et les endroits où nous aimons régulièrement nous rendre. Un paradoxe et un pied de nez aux acteurs locaux qui évoluent dans l’anonymat le plus complet, que ce soit collectivités ou grimpeurs locaux. Souvent livrés à eux-mêmes, ces acteurs se battent au quotidien pour faire perdurer notre activité, parfois menacée par les comportements irresponsables et égoïstes d’une frange de notre communauté. Difficile d’être fédéré et pris au sérieux ensuite : le grimpeur est souvent perçu comme un nuisible ou un fantôme, et non comme un touriste qui peut apporter une plus-value au niveau local. Partant de ce postulat, nous avons du mal à voir un avenir radieux pour le tourisme vertical.
La culture de la performance et l’exploit personnel souvent au cœur des préoccupations. Est-ce une des limites de l’escalade sportive ?
L’escalade est un sport individuel avec une prestation destinée à être vue. Chaque pratiquant évolue avec un but bien précis, une voie ou un bloc à tenter, un projet à continuer ou à finir, un relais à clipper, un passage à franchir… Il est prêt à tout pour réussir dans son entreprise et tenter de repousser ses limites, viser plus haut. Il se fixe des objectifs personnels à atteindre. Outre quelques artifices déjà abordés dans le passé, nous voyons que la culture de la performance est désormais souvent primordiale dans notre milieu et que cela est en train de s’accentuer à travers l’apparition des réseaux sociaux et de la médiatisation immédiate et facile qui leur est propre. En tant que média qui relaye les performances en milieu naturel, il est indéniable que nous avons notre part de responsabilité dans cette tendance.
La pratique indoor, à travers l’explosion du bloc en salle et de la compétition, accentue aussi cette culture du champion et de l’exploit personnel à tout prix. Les trépieds et smartphones remplacent les pareurs derrière les crashpads, le ventilateur et la grimpe nocturne se substituent aux conditions à l’heure du réchauffement climatique, des live Instagram commentés sont établis pour réaliser des performances, chaque mouvement est photographié, filmé, diffusé : la recherche de reconnaissance suite à nos réalisations atteint son paroxysme… L’ère de la performance est de plus en plus marquée, estompant souvent complètement le contexte autour : la culture et l’histoire de notre activité, les informations sur le passage, les différentes méthodes ou variantes, les infos concernant la falaise fréquentée et toute l’éducation et les précautions à prendre autour des aspects environnementaux. Idem dans la pratique loisir où le pratiquant, sans forcément chercher la performance, recherche son bonheur personnel à travers un maximum de pratique dehors et de sorties, où avec insouciance il ne se pose pas réellement de questions autour de sa pratique et de comment apporter sa pierre à l’édifice. Et quid de notre bilan carbone ? Nous semblons avoir le doigt pris dans un engrenage, et même si certaines marques, associations ou grimpeurs célèbres s’investissent ça et là dans des projets environnementaux ou culturels particulièrement pertinents et novateurs autour de la préservation et de la promotion des espaces naturels, ces aspects nous semblent marginalisés de nos préoccupations actuelles.
Des valeurs à réaffirmer ?
Les traits de magnésie fleurissent, les bouts de Strappal et les bouteilles s’accumulent, les chemins se creusent, les prises se patinent, la végétation s’estompe, les pieds de secteurs deviennent régulièrement bruyants et bondés, les ancrages vieillissent et sont parfois dangereux, tout cela dans la quasi-indifférence de notre communauté. Les équipeurs sont souvent critiqués pour un point mal placé mais jamais remerciés et reconnus pour leurs chefs d’œuvre, les topos locaux—source de financement local—ne font plus recette et sont épuisés ou désuets, les acteurs locaux sont rarement mis en avant, les histoires des sites et les enjeux autour des terrains de jeux sont méconnus ou ignorés, l’éthique autour des performances et les manières de réaliser un passage passent à la trappe au profit de la réussite à tout prix et de la médiatisation de la croix, quitte à gravir une séquence qui n’a rien à voir avec l’esprit et la difficulté originels. Un sentiment d’impuissance se dégage. A ce rythme là, quel avenir et patrimoine allons-nous léguer aux prochaines générations ?
Notre sport, qui à l’origine était très largement communautaire, où chacun était respectueux du terrain, curieux de comment évoluait l’autre, tend de plus en plus à se massifier et s’individualiser. L’esprit de cordée se traduit parfois juste par trouver un assureur pour aller pratiquer là où on en a envie, un partage d’intérêt communs. On peut certes replacer cette évolution dans le contexte plus général d’individualisme contemporain ou de conception de l’individu comme auto-entrepreneur de lui-même, dont l’unique but serait la maximisation de ses performances et non sa participation à la construction d’une histoire collective. Cet aspect communautaire de l’escalade outdoor qui tend doucement à disparaître est pourtant sans doute l’unique force qui pourrait nous permettre d’aborder sérieusement les problématiques environnementales mais aussi juridiques, avec le déconventionnement des falaises en France et le flou juridique actuel en cas d’accident, mais aussi de continuer à construire l’histoire de notre activité à travers des valeurs communes.
Nous devons également tous repenser à l’importance de notre impact environnemental à travers notre pratique et placer ce facteur au centre de nos préoccupations, en parallèle de notre plaisir personnel. Une implication de tous dans ce domaine est nécessaire, d’autant plus avec la massification des pratiquants et l’arrivée prochaine des Jeux Olympiques. On pourrait envisager des actions de sensibilisation aux bonnes pratiques, une journée nationale de nettoyage des sites naturels comme le Yosemite Facelift, des actions de rééquipement et d’entretien des sites, des actions de promotion d’une éthique et d’une culture commune autour de festival des grimpe. On vous invite d’ailleurs à y réagir et à nous insuffler des idées d’initiative si vous en voyez ! L’importance de la préservation et de la gestion des sites naturels nous semble impérative en cette période de popularisation de l’activité, et si le tableau dressé dans cet article peut paraître relativement sombre et pessimiste ou sans réelle alternative et force de proposition nous espérons qu’il incitera a minima à la réflexion et à la prise de conscience.
Photo de couverture : Hadrien Perrot
Last summer, Access Fund published an article outlining 4 warning signs of environmental degradation of and around climbing areas. An important subject is at stake here, often overlooked: the impact of the climber on and attendance to his environment. Note that since Friday this week, access permits to the Yosemite national park will be needed for climbs lasting several days, in order to limit the growing affluence following the area’s fame, and thus limit – among other things – the proliferation of waste. Beyond the environmental cause, the community’s curiosity for the history of crags and routes, local actors and guidebooks as well as other cultural elements are quintessential aspects of outdoor climbing: we may even call it “the rock climbing culture”.
Rehashed for years by different organizations and actions, the preservation of the environment and the taking into account of the context linked to the practice of climbing in natural environments, should these not be a priority of any climber focused on the outdoor, something about their values, even DNA?
It is easy to see that as the years go by, this crucial subject loses its significance in the eyes of many when it should be a major concern, a prerequisite to our actions and practices. Without excluding ourselves from the lot, we hereby share a few observations and worries.
Outdoor climbing has become a consumer product, an activity focused exclusively on personal pleasure.
An image of climbing in a natural setting makes us all dream. Brands have realised it and use those extensively in their communication, including in mass media advertisements. In the climbing world, the most talented athletes are endorsed and the exploits of professional climbers supported. The general public, to which we belong, lives to the rhythm of the achievements of its rock idols. When it’s our turn to go into the natural environment at weekends, we try to imitate our champions, to make the most of the day with a tick or two… In short, to practice often in a very individualistic and egocentric way, where only our own pleasures and the related satisfaction prevail. It is now quite common to find that some climbers do not greet others when arriving at a cliff, who only have informations about the lines they want to climb, or who even climb only on the quickdraws left in place in the overhanging hard lines, forgetting about anything else.
As for the problems inherent to our practice such as the state of bolts, the question of maintenance funding, the dirt or the music at the foot of the crags, the local actors who have worked their socks off for our delight, the history of the cliff and so on: we don’t care! Is it an educational problem? Not necessarily… It’s also a question of mentality: a question of consuming for consuming’s sake and taking pleasure in nature through an hedonistic and quite individualistic prism. At every good weather window we go in troves to fashionable sectors often put in the spotlight by extreme achievements, and we consume the rock without asking anything, as others push their trollies in serpentine shopping centers on Saturday afternoons. The spirit of the rope team and the fraternity at the crags tend to be lost in favor of massification and a logic of very carefree consumption. The notion of sharing prevalent not so long ago has gradually faded from the climbing community. Sure, it is easier to travel far and wide, and there are many more climbers than before. Besides, climbers are more likely to live in urban areas where the codes of living together in nature are less present and less known, therefore the gregarious aspect of our activity around common values and respect for our crags tends to crumble, even if the picture may not be as dark as ones thinks.
Outdoor climbing consumption often angled towards the culture of the “less expensive”.
Why sleep everywhere and risk a ban when we can afford to find accommodation or go camping next to our favorite spots? Why try to find free information about the crags without buying the topo? Why rarely give a financial boost or helping hand to organisations that are involved in the management of our favorite places, and who allow us to perpetuate climbing for the future? Why not spend a day-off picking litter up and cleaning the climbing areas where we go every weekend? Climbing consumption is something particular. On the one hand most of us are able to shell out hundreds of dollars for the latest climbing clothes, the ultimate gear, organic food, a private gym subscription, the burger and beer that go with a session, even some of the most advanced training tools… While on the other, we easily forget to ‘invest’ in the local economy around our chosen crags, and in general give very little of our purchasing power, free time and energy to protect our environment and the places we regularly like to go to. A paradox and a snub to local actors who operate in complete anonymity, whether communities or local climbers. Often left to their own devices, these actors fight every day to help our activity continue on, sometimes threatened by the irresponsible and selfish behavior of a part of our community. Difficult, then, to be federated and taken seriously: the climber is often perceived as a pest or a ghost, not as a tourist who can bring real added value at the local level. Based on this premise, we find it difficult to see a bright future for climbing tourism.
The culture of performance and personal achievement often at the heart of concerns. Is this the one limit of sport climbing?
Climbing is oftentimes conceived of as an individual sport with performance meant to be seen. Each climber has a specific goal, route or boulder in mind, a project to keep working on or finish, an anchor to clip… They are ready to do anything to succeed in their endeavour and try to push their limits, aim higher. They set personal goals. In addition to some of the tricks already discussed in the past, we notice that the culture of performance is now often essential in our community and that this is becoming more pronounced with the appearance of social networks and the immediate and easy media coverage now available to them. As a website that mostly covers performance in natural areas, it is undeniable that we have our part of responsibility in this trend.
Indoor climbing, through the explosion of indoor gyms and competitions, also promotes this ‘champion’ culture and personal achievement whatever the cost. Tripods and smartphones replace the spotters behind the crashpads, the fan and night climbs compensating for weather systems at a time of global warming, Instagram lives are set up to broadcast the performances of a growing number… Each movement is photographed, filmed, shared: the search for recognition is forever reaching its highpoint… The era of performance is more and more marked, often completely skipping the surrounding context: the culture and history of our activity, information about the climb, the different existing betas or variants, infos about the cliff and all the education about and precautions to be taken surrounding the environment. It’s actually the same way when the climber doesn’t care about his/her performance, when s/he seeks personal happiness through a maximum of outdoor practice and days out. And what about our carbon footprint? We seem to be moving forward heedlessly, and even if certain brands, associations or famous climbers are investing here and there in particularly relevant and innovative environmental or cultural projects around the preservation of natural areas, these aspects seem far away from our concerns.
Values to be reaffirmed?
The tickmarks are legion, pieces of strap, paper and bottles accumulate, the paths widen, the holds are more and more damaged, vegetation disappear, the foot of sectors regularly become noisy and crowded, bolts get old and sometimes prove dangerous, and our community seems not to care. The bolters are often criticised for a misplaced a bolt, but never thanked and recognized for their test pieces; local topos — a source of local funding — no longer make money and become obsolete; local actors are rarely put forward; the history of the crags and the issues surrounding our playgrounds are little known or ignored; the ethics around performance and the ways of achieving a line get lost in the background compared to ethos of ‘success at all costs’ and the media coverage of the send, even if it means climbing a sequence which has nothing to do with the original spirit and/or difficulty. A feeling of helplessness takes hold. At this rate, what kind of future will we leave to the next generations?
Our sport, which originally was very largely community-based, where everyone was respectful of the terrain, curious about how others were doing, tends to become more individualistic. The spirit of the ‘team climb’ sometimes just translates into finding a belayer, any belayer, in order to climb where you want. We can certainly place this evolution in the general context of contemporary individualism and the conception of the individual as a self-made individual, whose own goal consists in the optimisation of his performances and not his participation in the construction of a collective story. This community aspect of outdoor climbing, which is slowly disappearing, is however the only force that could allow us to seriously tackle environmental but also legal issues, with the debacle of the ‘crag question’ in France for example, but also to continue to build the history of our activity through common values.
We must also all think again about the importance of our environmental impact through our practice, and put this aspect at the forefront of our concerns, at least on a par with our personal enjoyment. The involvement of all in this area is necessary, all the more so with the massification of climbing and the imminent arrival of the Olympic Games. We could consider actions to raise awareness of good practices, a national day for cleaning up climbing areas like Yosemite Facelift, actions to re-bolt and maintain crags, to promote ethics and a common culture with climbing festival, so on and so forth. We invite you to let us know about your ideas, and to inspire us with your own initiatives! The importance of the preservation and management of natural areas seem imperative in this time of intense popularisation of the activity, and if the picture depicted in this article may seem relatively gloomy and pessimistic, or without real alternative and force of proposal, we hope that it will at least encourage you to reflect on your practice and impact, and raise your awareness.
Cover pic: Hardien Perrot
Tess
Hello hello !
Je me permets de vous écrire pour vous remercier de la qualité de l’article écrit ici (ceci est valable pour tous évidemment ;)). Mais il est parfois difficile d’aborder certaines thématiques notamment celles liées à nos impacts sur l’environnement et celles liées à la communauté qui grandit à une vitesse telle, que nous avons du mal à se projeter sur les conséquences que cela peut avoir ! On est déjà un petit groupe de grimpeurs à chercher et réfléchir sérieusement à des initiatives, on vous tiendra au courant 🙂 J’espère voir ce genre d’article fleurir aussi dans d’autre médias pour prendre de la place !
Belle journée à vous,
Tess