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Caroline Ciavaldini repeats ‘Greenspit’.
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Caroline Ciavaldini enchaine Greenspit – Caroline Ciavaldini sends Greenspit

  • 05/11/2024

La grimpeuse française, convertie au trad par son mari James Pearson, avait décidé pour 2024 de se lancer sérieusement dans la fissure. Et c’est “Greenspit” qu’elle avait choisi, la jolie ligne en 8b+/b récemment tombée aux poings de Laura Pineau. Accessoirement, cela fait de Caroline la troisième ascensionniste féminine.

Après s’être blessés les ischios dans la voie en mai, Caroline y est retournée cette automne au terme d’une préparation rocky-esque: construction d’une fissure en bois dans son jardin, visite du cellier des Wide Boyz à Sheffield, et le dur apprentissage de la résistance à la douleur, impératif pour la grimpe en fissure.

Rocky!

Quatrième séance dans la voie cette saison, le ressenti n’est pas bon. Mais Caroline s’astreint à une montée, histoire de ne pas être venue pour rien. Elle tombe à son nouveau highpoint. Problème: elle n’a jamais fait deux bons essais le même jour. On l’écoute :

“Lors de mon deuxième essai de la journée, j’ai réussi à franchir la première section, jusqu’au repos. Quelque chose que je n’avais jamais fait deux fois dans la même journée. Au repos, j’ai pu faire le vide, je connaissais la deuxième section comme ma poche, car j’avais passé de nombreuses nuits à visualiser la façon dont je l’escaladerais. J’ai donc laissé mon corps faire ce qu’il savait faire. J’avais encore les principaux crux devant moi, mais je m’y suis attaqué sans vraiment y penser. Je n’avais rien dans la tête et je suis arrivée à la fin du dernier crux.”

“Il ne restait plus que quelques mouvements à faire et je ne voulais pas les rater. Je commençais à ressentir une certaine pression. J’avais choisi de me protéger avec un seul coinceur pour cette dernière section, que j’avais placé un peu à la va-vite. Les images de
de cette protection sautant et moi faisant un retour au sol devant mes enfants me sont passées en tête. J’ai réussi à faire abstraction de tout cela et à faire les derniers mouvements. J’ai réussi !”

Photos de Coralie Havas

The French climber, who was converted to trad climbing by her husband James Pearson, had decided to take get serious about cracks in 2024. And for that, she chose ‘Greenspit’, the pretty 8b+/b line that recently fell to Laura Pineau. Incidentally, this makes Caroline the third female ascentionnist of the line.

After injuring her hamstring on the route in May, Caroline returned to it this autumn after a Rocky-like preparation: building a wooden crack in her garden, visiting the Wide Boyz’ cellar in Sheffield, and the hard training in pain resistance that is imperative for crack climbing.

Fourth session on the route this season, the feeling is not good. But Caroline forces herself to try the climb, just so that she hasn’t come for nothing. She falls at her new highpoint. Problem: she’s never done two good attempts on the same day. The rest is hers:

On my second go of the day, I made it through the first section, to the rest. Something I’d never done
twice in one day before now. At the rest, I was able to clear my mind, I knew the second section like the back of my hand, as I’d spent many recent nights visualising how I’d climb it. So, I just let my body do
what it knew how to do. I still had the main cruxes ahead of me but I just went at it with nothing really in
my mind and the next thing I know I’ve arrived at the rest after the last crux. Just a couple of movements
left do do and I didn’t want to fluff it. Now I started to feel a bit of pressure. I had made a choice to
protect myself with just a single ‘friend’ for this last section, which I’d placed rather hurridly. Images of
this piece ripping and me taking a ground-fall infront of my young kids flashed through my mind
momentarily. I managed to block it out and make those last few moves. I’d done it!

Pictures by Coralie Havas

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