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L'escalade libérée - photo de couverture du documentaire
Films / Movies France Sud Est-Alpes / South East-Alps Video

Film : L’escalade libérée – Film: Freed Climb

  • 03/12/2020

C’est à Buoux, temple de l’escalade libre, que Benoît Regord (Air Libre Prod), réalisateur du documentaire “l’escalade libérée” est allé à la rencontre d’une de ces principales figures, Antoine Le Menestrel. De la découverte de la falaise jusqu’aux récentes ouvertures, Antoine revient avec passion sur les différents âges du site. D’abord la découverte des lieux en 1980, puis les premières ouvertures du haut au tamponnoir en compagnie de son frère Marc et de Laurent Jacob où il fallait 3/4 d’heure pour percer un trou ! Mais ce qui anime Antoine, c’est bien la quête d’une chorégraphie qui lie l’ouvreur à son œuvre, où le mouvement se charge émotionnellement et revêt un côté artistique, comme dans “Rêve de papillon”, un des premiers 8a de France. Les aspects esthétiques dans la gestuelle qu’il a largement développée à travers la danse-escalade sont les moteurs de sa pratique. A l’époque, la course vers la réussite afin de nommer la voie et y laisser une signature en bas est très prégnante. Bien que cette obsession de la réussite l’ait vampirisé dans “La rose et le vampire”, l’artiste a aussi ouvert son visage au monde et salué son assureur dans le célèbre croisé de la voie, un clin d’œil à l’esprit de cordée. Ainsi, Antoine Le Menestrel prêche pour une escalade libérée, en dehors des pressions de la réussite, des quêtes de sommet de l’escalade libre avec la pression sociale induite. L’important est de vivre une relation avec la voie, d’effleurer les prises et d’en récupérer le parfum avec sa propre éthique et sa propre vision… Mais aussi de prendre soin de son corps pour une escalade durable. Merci pour ce témoignage sincère sublimé par les très belles images de grimpe et de falaise. Un quart de siècle après le Manifeste des 19, “L’escalade libérée” sonne comme un rappel des valeurs qui bâtissent les fondements de notre activité.

L’escalade Libérée, automne 2020, 22 minutes, disponible en VOD ici

It is in Buoux, France, temple of sport climbing, that Benoît Regord (Air Libre Prod), filmmaker of the documentary “Freed Climbing”, went to meet one of its main figures, Antoine Le Menestrel. From the cliff’s discovery to the bolting of recent routes, Antoine talks with passion about the different ages of the crag. First, the discovery of the cliff in 1980, then the first bolting sessions from the top with the tamponnoir, in the company of his brother Marc and Laurent Jacob, a time when it took 3/4 of an hour to drill a hole! But what drives Antoine is more the quest for a choreography that links the routesetter to his work, where the movement takes on an emotional charge and takes on an artistic side, as in “Rêve de papillon”, one of the first 8a of France. The aesthetic aspects of the climbing movements that he has largely developed through dance-climbing are the driving forces of his practice. At the time, the race for success in order to name the route and leave a signature at the bottom was very important. Although this obsession with success vampirized him in “The Rose and the Vampire”, the artist also opened his face to the world and greeted his belayer with the famous cross, a wink to the rope spirit. Thus, Antoine Le Menestrel preaches for a liberated climbing, free of pressure of success, of the summit quests, of the social pressure. For him, the most important is to live a relationship with the route, to touch the holds and retrieve their fragrance with his own ethic and own vision… But also to take care of his body for durable climbing. Thank you Antoine for your sincere testimony, sublimated by the gorgeous images of climbs and cliffs! A quarter century after the Manifesto of the 19, “Freed Climbing” sounds like a reminder of the values ​​which build the foundations of our activity.

Freed Climb, Fall 2020, 22 minutes, available in VOD here

1 Comment

  • Reply
    TL

    “un rappel des valeurs qui bâtissent les fondements de notre activité.” : Ça sent le story-telling….

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