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Tour Total
France Opinion Point de vue / Point of view

Opinion : Total Brutal

  • 03/10/2024

Samedi 28 septembre, Seb Bouin, grimpeur français et l’un des meilleurs du monde en escalade sportive, a officiellement fait son entrée dans le milieu très fermé du solo urbain. ”Milieu fermé” car l’espérance de vie y est courte, et les pratiquant.e.s peu nombreux (ou nombreuses), par un rapport de cause à effet somme toute évident.

Une ”performance” pour le moins surprenante si l’on en croit jusque-là le désintéressement complet qu’avait le jeune français pour l’escalade ”hors milieux naturels”. En effet Seb était, il y a peu de temps encore, un grimpeur qui s’illustrait par ses réussites en falaise, loin des structures artificielles d’escalade et des compétitions.

Pour réaliser cet ”exploit” (sic), il s’est associé à Alain Robert, une autre légende de l’escalade française, auteur à une autre époque de nombreux solos rocheux qui dépassaient l’entendement (“La Nuit du Lézard” à Buoux, pour n’en citer qu’un), et aujourd’hui spécialiste des ascensions de gratte-ciel. Soit.

Le premier aurait contacté le second il y a quelques mois pour « grimper en solo un building pas trop difficile ou de difficulté moyenne ».

Première surprise.

La deuxième, et non des moindres, est le building en question. Celui-ci n’est pas anodin, puisque ladite tour n’est autre que celle de la multinationale Total Énergies. Située dans le quartier de la Défense, à Paris, cette tour n’est architecturalement parlant pas un building comme un autre… Il semblerait que ce soit pour cela qu’il ait été choisi.

Mais, malheureusement pour nos deux grimpeurs en mal de reconnaissance, Total n’est pas non plus une ”entreprise comme une autre”.

Alain Robert, icône respectée du solo en France

Total est l’entreprise la plus pollueuse de France (et d’une partie du monde)

En 2015, le chercheur Christophe Bonneuil a commencé a utiliser le terme de ”criminels
climatiques
” : de par son travail, il a montré qu’il y avait des crimes climatiques à l’œuvre (des gens meurent de situations climatiques extrêmes). Mais qui dit crimes, dit aussi criminels…

Car en bonne entreprise capitaliste, Total est au courant depuis 1971, en interne, que son activité est nocive pour le climat, et d’ailleurs elle se moque aussi bien de violer les droits humains de populations indigènes que de détruire les écosystèmes, tant qu’elle continue de générer du profit et de payer grassement ses investisseurs et son patron (voir également ”Fric Fossile, fric facile”, dossier de Socialter n°65, août-septembre 2024). Un exemple récent documenté par Médiapart.

Solo, symbolique et symbolisme

Nous voilà au cœur du problème : si l’on considère un grimpeur qui se met subitement au solo urbain pour valoriser son exposition médiatique, en s’associant pour cela à un spécialiste du solo (et de la communication, puisqu’il dira que c’est par manque de reconnaissance, et pour gagner sa croûte, qu’il a choisi de se tourner vers les solos urbains), le choix de la symbolique d’une tour appartenant à une entreprise écocidaire est pour le moins dérangeant.

Pourquoi quitter le caillou, le confort d’un baudrier, d’une corde et d’un assureur·euse, pour la ville, les chiures de pigeons, le bruit et les conséquences mortelles d’une éventuelle zipette sur du guano ?

Certes, aucun de ces deux personnages ne se distingue par ses engagements en matière d’écologie : Alain Robert se présente comme un excentrique au style rock’n’roll, en perpétuelle recherche de reconnaissance, dont le profil public sur les réseaux sociaux est un absurde mélange de performances, de grimpe urbaine désencordée et de scènes gênantes de néo-bourgeois influenceur : costumes à paillettes, hôtel de luxe, jet privé, champagne. Ok boomer.

De l’autre côté, même si le personnage est moins bling-bling, Seb Bouin est un grimpeur professionnel (comprenez : il ne fait pas de politique) qui doit sans cesse vendre ses performances pour exister. Quitte à faire de la pub pour la vanlife
Quoi donc de mieux qu’un gros coup de comm’, au hasard, un solo bien médiatisé, avec une autre star du milieu ?

Comme l’écrit Guillaume Goutte : « la professionnalisation et la marchandisation progressives (…) ont beaucoup contribué au développement du solo. C’est presque mécanique : pour s’attacher les grâces d’un sponsor (comprendre “celui qui payera le loyer et les pâtes”), il faut aller toujours plus loin » (G. Goutte, “Alpinisme & anarchisme”, éd. Nada, 2024).

Résumons notre équation : nous avons d’un côté une superstar de l’escalade médiatique, de l’autre un jeune prodige de l’escalade sur le caillou, et une volonté commune de se mettre sur le devant de la scène. Car qui irait se taper un solo potentiellement mortel, sur un building appartenant à l’un des plus gros pollueurs de la planète, quand on est un grimpeur de caillou, qui fuit la compétition, pour le simple “plaisir” ?

Alain Robert en panique sur la tour Total samedi, go pro à la tête et drone au dessus de la tête

On en vient donc au cœur du problème et à la symbolique (ratée) d’une telle opération de communication.

Ainsi, même s’ils se défendent d’avoir choisi cette tour pour son propriétaire, qu’ils le veuillent ou non, nos deux protagonistes font bel et bien ici la publicité d’une multinationale climaticide. Pour l’anecdote, nous avons été contacté par un des photographes de l’opération, qui cherchait à vendre ses clichés…

Et de fait, on ne compte déjà plus les nombreuses photos de l’”exploit” avec en gros plan le logo bien visible de l’entreprise.
Spoiler alert : attendons-nous à avoir bientôt une vidéo apolitique et malaisante où, prenons les paris, il n’y aura absolument pas un mot sur les agissements de la multinationale diabolique, mais de la musique de supermarché, des images au drone, des passant·e·s médusé·e·s et un montage style ”Mission Impossible” gavé de ”sensations fortes”.

Car que cela soit voulu, ou non, le résultat est le même : certaines des photos font clairement la publicité du groupe Total. Le nier, c’est nous prendre pour des lanternes, ou être complètement naïf, en témoigne le post instagram où nous pouvons lire : “nous n’avons pas de connexion avec Total. Nous avons choisi cette tour pour sa structure, pas pour son propriétaire. Il n’y a pas de publicité ici ; au contraire, nous promouvons la vie sous tous ses aspects”. Soit. Alors que des milliers d’activistes dénoncent les actes de Total Énergies aux quatre coins du monde.

Si l’opération marketing n’avait pas de visée politique, c’est raté

De fait, nous sommes en droit de nous poser des questions sur l’engagement écologique et les valeurs d’une telle ascension. Ça tombe bien, dans les jours qui ont suivi l’ ”exploit”, nous avons pu lire un communiqué qui revendiquait “(…) la vie et la liberté ! La capacité de vivre pleinement, de poursuivre nos rêves, de sentir notre cœur battre et d’être libre d’agir et de penser. Nous essayons d’éveiller les esprits par un geste audacieux (…). Nous défendons la liberté d’exister pour TOUS les êtres vivants. Nous devons agir en conséquence et aider ceux qui en ont besoin à préserver cette vie. Nous invitons tout le monde à prendre soin de ceux et de ce qui nous entoure. Il y a de nombreuses façons d’agir. Mais je crois que nous devons d’abord être convaincus que la vie est précieuse.” 

Alors donc, il y avait bien une philosophie derrière cette ascension, un geste politique ? Quitte à y monter, et à se faire accueillir par les forces de l’ordre au sommet, voire à finir en garde-à-vue, comme c’est généralement le cas pour ces ascensions ”illégales” — tout comme pour les actes militants —, peut-être était-ce le moment de mettre en avant le modèle de prédation écocidaire propre à Total et au capitalisme, en apposant, au hasard, des revendications sur la tour lors de l’ascension ?

Nous l’avons vu, le communiqué publié après l’ascension stipule différentes choses. ”Défendre la vie de tous les êtres vivants” ? ”Prendre soin de ceux qui nous entourent” ? Pas vraiment le credo des entreprises pétrolières… Pour énième rappel, avec ses activités dans plus de 130 pays, en 2018 le groupe pétrolier et gazier émettait l’équivalent de 68% des gaz à effet de serre en France.

On entend déjà de mauvaises langues dire que ce n’était qu’une opération de marketing ratée à laquelle on cherche désespérément par la suite à trouver une signification absurde et maladroite, sorte de justification manquée d’un projet mal choisi (un duo de grimpeurs qui ne se rend même pas compte qu’il va indirectement faire de la pub à un des plus gros pollueurs de la planète), et qui doit lui inventer un sens à la dernière minute.

La seule symbolique à voir dans cet ”exploit”, c’est la fin des valeurs autrefois intrinsèques à l’escalade

Maintenant, si l’on prend un peu de hauteur face au sujet qui nous occupe (c’est-à-dire en allant plus haut qu’une tour de 187 mètres), on observe que les valeurs autrefois intrinsèques de notre activité (qui fut un temps vaguement contre-culturelle) sont en train de disparaître.

Alors j’entends déjà certains commentateurs et commentatrices nous dire que “ce n’est pas le sujet de leur réalisation, ils ont seulement grimpé une tour. Ce n’est pas leurs rôles de politiser leurs actions” et ainsi de suite.

Mais nous l’avons vu, que cela soit motivé ou non, en choisissant cette tour en particulier, en décidant d’une ascension en solo où l’action spectaculaire (individuelle) a pris le dessus sur l’organisation collective, sur la cordée, la seule chose qui semble atteindre un sommet, c’est la marchandisation de l’escalade.

À l’instar des monstres capitalistes comme Patrick Pouyanné (actuel PDG de Total Énergies, 7,33 millions d’euros de salaires en 2022), le “dépassement de soi” se pose tel une valeur bourgeoise, sans cesse attisée par le management contemporain en vue de presser les salariés et de tirer d’eux le plus de productivité possible.

Le malaise ne serait être total sans les commentaires hors-sol qui gravitent autour de cette ascension. La pratique de l’escalade sportive est aujourd’hui bien intégrée à la modernité néolibérale. Le monde associatif (clubs et fédérations) est en déclin, au profit de l’essor du secteur marchand privé, devenu lui omniprésent dans l’escalade indoor. De profondes transformations structurelles s’opèrent, comme le montre la multiplication des salles d’escalade privées.

De fait, l’explosion de l’activité est de plus en plus portée par des logiques de performances médiatiques et de consommation. C’est donc tout naturellement que ce genre de ”prouesse” représente l’héritage de la ”contre-culture”, malgré un individualisme clairement marqué. On citera notamment un récent édito d’Alpine Mag où nos deux protagonistes sont présentés comme les ”derniers punks de l’escalade” (sic). Vraiment ? Mais comment en sommes nous arrivés là ?

En cette époque où différents grimpeurs et grimpeuses se questionnent sur le fait de politiser notre pratique de l’escalade, tant autour de questions écologiques que sociales, il était probablement possible de faire une opération de communication bien plus vertueuse que de grimper une tour appartenant à l’empire Total.

La culture de l’escalade, si elle existe, est un bien commun, pas une marchandise.

Texte : Bastien Minni – A Portée de doigts

Tour Total

On Saturday September 28, Seb Bouin, French climber and one of the world’s best sport climbers, officially entered the small world of urban solo climbing. “Small” because life expectancy is short, and the number of climbers is not big, by an obvious cause-and-effect relationship.

A surprising “performance”, to say the least, given the young Frenchman’s complete lack of interest in climbing elsewhere than on the rocks. Indeed, until recently, Seb was a climber who distinguished himself by his rock climbing sends, far from artificial climbing structures and competitions.

To achieve this “feat” (sic), he teamed up with Alain Robert, another French climbing legend, author in another era of numerous rock free solos that were beyond comprehension (“La Nuit du Lézard” at Buoux, to name but one), and today a specialist in skyscraper ascents.

The former is said to have contacted the latter a few months ago to “free solo a not too difficult or moderately difficult building”.

First surprise.

Second, and by no means least, is the building in question. It’s not an insignificant one, since said tower is none other than that of multinational Total Energies. Located in the La Défense district of Paris, this tower is architecturally unlike any other (which is apparently why it was chosen).

But, unfortunately for our two climbers in search of recognition, Total isn’t “just another company” either.

Total is the most polluting company in France (and part of the world)

In 2015, researcher Christophe Bonneuil began using the term “climate criminals”.
Through his work, he has shown that there are climate crimes at work (people die as a result of extreme climatic conditions). But crime also means criminals…

As a good capitalist company, Total has known internally since 1971 that its activity is harmful to the climate, and it doesn’t care whether it violates the human rights of indigenous populations or destroys ecosystems, as long as it continues to generate profits and pay its investors and boss handsomely (see “Fric Fossile, fric facile”, Socialter dossier no. 65, August-September 2024).

Solo and symbolism

Here we come to the crux of the matter: if we consider a climber who suddenly takes up urban soloing to enhance his media exposure, by teaming up with a solo specialist (and communication specialist, since Robert says that it’s for lack of recognition, and to earn a living, that he chose to turn to urban soloing), the choice of the symbolism of a tower belonging to an ecocidal company is disturbing, to say the least.

Why leave the rock, the comfort of a harness, a rope and a belayer, for the city, pigeon droppings, noise and the deadly consequences of a possible slip on guano?

Of course, neither of these two climbers has ever stood for some commitment to ecology: Alain Robert presents himself as an eccentric with a rock’n’roll style, in perpetual search of recognition, whose public profile on social networks is an absurd mix of performances, urban climbing and embarrassing scenes of middle-class influencer: hotel suites, luxury hotel, private jet, champagne. Ok boomer.

On the other hand, even if his character is less show-offey, Seb Bouin is a professional climber (understand: he’s not into politics) who has to constantly share his performances to exist. Even if it means advertising vanlife…
So what could be better than a big publicity stunt, such as a well-publicized solo with another star of the sport?

Seb Bouin DNA 9c

As Guillaume Goutte writes: “progressive professionalization and commodification (…) have greatly contributed to the development of free soloing. It’s almost mechanical: in order to win the graces of a sponsor (i.e. “the one who will pay the rent and the pasta”), you have to go further and further” (G. Goutte, ‘Alpinisme & anarchisme’, ed. Nada, 2024).

Let’s sum up our equation: on one side we have a media climbing superstar, on the other a young rock-climbing prodigy, and a shared desire to take center stage. After all, who’d go for a potentially lethal solo on a building belonging to one of the planet’s biggest polluters, when you’re a rock climber skipping competitions?

This brings us to the heart of the matter, and the (failed) symbolism of such a communications operation.

Although they deny having chosen this tower for its owner, whether they like it or not, our two protagonists are in fact advertising a multinational company. Anecdotally, it would appear that we have been contacted by one of the photographers, looking to sell his shots…

And indeed, there are already countless photos of the “feat” with the company’s logo prominently featured. Spoiler alert: let’s expect an apolitical and uncomfortable video soon, where – let’s take bets – there won’t be a single word about the actions of the diabolical multinational, just supermarket music, drone footage, stunned passers-by and a “Mission Impossible”-style montage crammed with “thrills”.

Because whether it’s intentional or not, the result is the same: some of the photos clearly advertise the Total group. To deny this is to take us for idiots, or to be completely naive, as evidenced by the instagram post where we can read: “we have no connection with Total. We chose this tower for its structure, not its owner. There’s no advertising here; on the contrary, we promote life in all its aspects”. So be it. While thousands of activists around the world are denouncing Total Energies’ actions.

If the marketing operation didn’t have a political aim, it’s failed

In fact, we have every right to wonder about the ecological commitment and values of such an ascent. Just as well, in the days following the “feat”, we were able to read a press release claiming “(…) life and freedom! The ability to live life to the full, to pursue our dreams, to feel our hearts beat and to be free to act and think. We’re trying to awaken people’s spirits with a bold gesture (…). We defend the freedom to exist of ALL living beings. We must act accordingly and help those in need to preserve this life. We invite everyone to take care of those around us. There are many ways to do this. But I believe we must first be convinced that life is precious.

So there was indeed a philosophy behind this climb, a political act? Even if it meant climbing to the top, and being met by the police thee, or even ending up in police custody, as is generally the case with these “illegal” climbs – as with militant acts, perhaps this was the moment to highlight Total’s and capitalism’s own model of ecocidal predation, by randomly affixing claims to the tower during the push?

As we have seen, the press release issued after the ascension stipulates various things. “Defend the life of all living beings”? “Caring for those around us”? Not exactly the credo of oil companies… For the umpteenth reminder, with its activities in over 130 countries, in 2018 the oil and gas group emitted the equivalent of 68% of greenhouse gases in France.

We can already hear malicious gossip saying that this was just a failed marketing operation to which we’re now desperately trying to find an absurd and clumsy meaning, a sort of failed justification for a poorly chosen project (a climbing duo who don’t even realize that they’re indirectly going to advertise one of the biggest polluters on the planet), and who have to invent a meaning for it at the last minute.

Alain Robert

The only symbolism to be found in this “feat” is the end of the values once intrinsic to climbing

Now, if we take a step back from the subject at hand (i.e. go higher than a 187-metre tower), we can see that the former values of our activity (which was once vaguely counter-cultural) are disappearing.

So I can already hear some commentators telling us that “that’s not the point of their achievement, they’ve just climbed a tower. It’s not their role to politicize their actions” and so on.

But as we’ve seen, whether motivated or not, by choosing this particular tower, by deciding on a free solo ascent where spectacular (individual) action has taken precedence over collective organization, over the rope team spirit, the only thing that seems to reach a summit is the commodification of climbing.

Like capitalist monsters such as Patrick Pouyanné (current CEO of Total Energies, €7.33 million salary in 2022), “surpassing oneself” is a middle-class value, constantly fanned by contemporary management to squeeze as much productivity out of employees as possible.

The malaise would not be complete without the off-the-wall commentaries that gravitate around this ascent. Sport climbing is now well integrated into neoliberal modernity. The associative world (clubs and federations) is in decline, to the benefit of the burgeoning private commercial sector, which has become omnipresent in indoor climbing. Profound structural changes are taking place, as evidenced by the proliferation of private climbing gyms.

In fact, the explosion of this activity is increasingly driven by the logic of media performance and consumerism. It’s only natural, then, that this kind of “prowess” should represent the legacy of the “counter-culture”, despite its clearly marked individualism. A recent editorial in Alpine Mag presents our two protagonists as “the last climbing punks” (sic). Is that so? But how did we get here?

At a time when many climbers are questioning the need to politicize their climbing around both ecological and social issues, it was probably possible to do something far more virtuous than climbing a tower belonging to the Total empire.

Climbing culture, if it exists, is a common good, not a commodity.

Text: Bastien Minni – A Portée de doigts

5 Comments

  • Reply
    Philippe

    Merci pour cet article d’opinion qui démontre – s’il le fallait encore – que l’escalade est devenue un sport comme un autre, un produit comme un autre, dans un monde où le profit est la seule règle.
    En cela, elle rejoint le snowbard, le skate, le surf, l’alpinisme, etc…
    Triste constat!

  • Reply
    lio

    J’imagine que lorsque tu choisis une tour où potentiellement tu pourrais mourrir, surtout lors d’une première fois… ben tu prends la plus simple, tout simplement. Aucune place pour du marketing et de la politique ici.

  • Reply
    Mayeul

    Mouais…*la “performance” n’est évidemment rien de plus qu’un coup de com (raté), qui me surprend de la part de Seb Bouin, icone de l’escalade “naturelle”. Alain Robert m’a toujours paru plutôt pathétique avec son besoin maladif de reconnaissance aux antipodes de l’image d’homme “libre et sauvage” qu’il revendique par ailleurs.
    Pour autant, mettre du marketing et de la politique derrière tout ça….nos deux larrons ne sont pas sponsorisés Total non plus ! Comme le souligne un com ci-dessus, tu choisis surtout un objectif pas trop difficile avant de te lancer pour la 1ere fois sur sur un solo de prêt de 200 m. Je ne crois vraiment pas qu’il faille aller chercher plus loin.

  • Reply
    Pierre

    Voici la liste des buildings de la défense, y en avait pourtant des plus faciles et plus simples. On peut d’ailleurs aussi les gravir go pro, drone et posts sur les réseaux derrière. preuve que le marketing et la communication a pourtant une place importante ici

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_b%C3%A2timents_de_la_D%C3%A9fense

  • Reply
    Pierre

    * sans gro pro je voulais dire, vous l’aurez compris

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